Ce matin j'ai donc fait le vétathlon de Provins.
En raison d'une crevaison mal t'à propos en allant chercher mon dossard, causée par un bout de verre énorme
dont je me demande bien comment j'ai fait pour ne pas le voir
, suivie de difficultés certaines à réparer, ma pompe toute neuve m'ayant laissé un bon moment perplexe
et n'ayant bêtement pas emporté ma pompe à pied (et personne dans le parc n'en avait), j'ai bien failli ne pas prendre le départ. Je l'aurais regretté car je me suis vraiment beaucoup amusé
, et en plus sous un très agréable
d'automne.
Après un départ assez rapide sur la première course à pied, courue en 17 minutes, j'enfourche mon VTT en priant pour ne pas crever car je n'ai plus de chambre et en espérant que mon pneu soit assez gonflé... Après quelques km je suis rassuré, sauf pépin le matos est bon pour le service. Quelques coups de cul le long des remparts, quelques faux plats, et surtout pas mal de vent dans les champs qui surplombent la ville. Après un tout petit peu plus d'1h j'en ai fini avec le VTT, et là je fais la transition de ma vie : trop fastoche de sauter du vélo avec les runnings déjà aux pieds ; faudrait que j'y pense pour le vélo de route, c'est bien mieux que de descendre du vélo pieds nus
.
Parti pour la 2ème course à pied, je me dis que le duathlon c'est vachement bien pour se rendre compte de la différence entre la course à pied seule et la course à pied enchaînée après du vélo. Autant sur la 1ère le pas est alerte, les épaules bien en ligne (enfin dans la limite de ce que je sais faire), autant sur la 2ème le pas est plus lourd et les épaules levées très haut. Et de me dire qu'il faudra vraiment s'entraîner à ces enchaînements l'an prochain...
Je fais tout de même le 1er km assez vite, lève un peu le pied pendant un km, quand je me fais doubler par une jeune femme avec qui j'avais déjà joué au chat et à la souris sur la fin du VTT, celle-ci profitant éhontément de sa meilleure maîtrise sur les parties techniques. Je lui emboîte le pas (non, pas vexé, qui a dit vexé
), et après quelques passages de relais efficaces je lui demande s'il y a d'autres filles devant. Elle me dit qu'il y en a 2, mais loin devant. C'est alors que je réalise que je suis en course pour un podium dans la catégorie féminine, comme à mes plus grandes heures lorsque j'avais été championne de Bourgogne de triathlon
. Bref nous continuons à un bon rythme jusqu'à l'arrivée...
Me souvenant brutalement de mon identité masculine, je décide
de lui mettre une grosse mine à cette gonzesse de la laisser finir devant, et voyant Anne et Hugues juste avant l'arrivée, je m'arrête pour les remercier de m'avoir accompagné au prix d'un réveil fort matinal et d'un départ dans la fraîcheur, et prends Hugues dans mes bras pour lui faire passer sa première ligne d'arrivée, très heureux de mon bonheur (je sais c'est un peu redondant mais je trouve pas d'autre formule) de courir et de le partager en famille.
La dernière course à pied est donc faite en 19', l'écart avec la première est raisonnable, et la course bouclée en 1h40, contre 1h21 pour le vainqueur. J'ai donc vécu une très belle course et une très agréable matinée, et je vous encourage à m'accompagner l'an prochain pour cette jolie course. Ah oui, j'ai beaucoup parlé de moi mais la course en elle-même est chouette, bonne ambiance, bon miam-miam à l'arrivée (saucisson à l'ail et camembert pour les connaisseurs), parcours agréables sans diffficulté technique majeure, et très bonne organisation. Que des bonnes raisons d'y aller en convoi l'an prochain